mardi 21 septembre 2010

TDA

Le début des classes me rend émotive, me fait réfléchir. J'ai toujours su que la Puce était différente. Pas que c'est négatif, mais ça demande plus d'énergie et de patience. À l'entrée à la maternelle je m'attendais déjà à avoir des commentaires des professeurs, j'appréhendais je jugeais. Ça n'a pas été long, qu'elle a commencé à traîner de la patte et l'orthopédagogue la suivait déjà presque tout les jours. Rendu en première année le problème à commencé à être plus sérieux, s'en est suivi des orthopédagogues, psychologues et pédiatres, pour finalement avoir un diagnostique, le TDA.
Ma Puce à un trouble de déficit de l'attention. Ce n'est pas juste un mot pour vendre des pilules, ça existe, et ce n'est pas de leur fautes.

La Puce s'est mis à déprimer et à se sentir ''poche'', à pleurer au quotidien, elle s'est vite rendu compte que pour les autres c'était beaucoup plus facile. Elle s'est mis à travailler triplement, et a quand même, ne pas y arriver. Dans son cas, lui apprendre à lire à été tellement dur que j'appréhende les années qui s'en viennent. Tout les matins, ce qu'elle a appris la veille, est disparue. Il faut recommencer, des centaines de foi, avant que ça semble rentrer.
Ça l'a changé, elle n'est plus la petite fille aussi sûr d'elle qu'avant.
Je sais, ça pourrait être pire! Elle n'a pas un cancer ou quelque chose du genre. Mais c'est très dur pour moi, de voir ma puce travailler aussi fort pour aussi peu de résultat, parce qu'elle veut! Elle travaille tellement fort! C'est mon bébé, et je me sens tellement impuissante face à son mal... J'ai le contrôle de son futur entre mes mains, et j'ai des choix, des options, des possibilités. C'est à ce moment qu'on se rend compte qu'on à la vie de nos enfant entre nos mains.
 J'aimerais que ma fille me dise plus tard, merci maman de m'avoir aidé, tu as fait les bons choix pour moi.

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